La pluie est cette nuit d´été En marche à travers le feuillage ; On perçoit son léger tapage Pointu, dansant et velouté.
- Mon coeur rêve avec fixité, Et déborde de ton image!
J´entends, sur mon balcon étroit, Tomber par groupe deux et trois De ces belles larmes timides. - Ainsi rouleraient de mes yeux Des perles de cristal humide, Si soudain bon, silencieux, Dissipant la vive tristesse Que me causent l´âme et le corps, Tu me livrais avec paresse (Car j´accepte tes maladresses, Ô toi pour qui tout est effort !) Ce baiser par quoi je m’endors…