Titre : Parfois, quand j´aperçois mon flamboyant visage
Parfois, quand j´aperçois mon flamboyant visage, Lorsqu´il vient d´échapper à ta bouche et tes doigts, Je ne reconnais pas cette exultante image, Et je contemple avec un déférent effroi
Cette beauté que je te dois !
Comme de bleus raisins mes noirs cheveux oscillent, Ma joue est écarlate et mon oeil qui jubile mêle à sa calme joie un triomphant maintien; Je n´ai vu ce regard florissant et païen
Que chez les chèvres de Sicile !
Moment fier et sacré où, sevré de désir, Mon coeur méditatif dans l´espace contemple La seule vérité, dont nous sommes le temple; Car que peut-il rester dans le inonde à saisir Pour ceux qui, possédant leur univers ensemble,