Peut-être jamais ne saurai-je Pourquoi tu te taisais! L´été, L´azur, les nuits claires, la neige, Comme ton visage entêté, N´ont rien pour les interpréter!
Ils brillent, parfument, rayonnent, Implacables, distraits, charmants, Sans rien répondre à nos tourments - Mais, hélas ! ce coeur de lionne, Ce coeur puissant, ce coeur adroit, Qui, pour ne pas troubler ton calme, Se suspendait au loin sur toi, Plus léger que l´ombre des palmes, Que l´arôme immense et sans poids, Faut-il vraiment qu´il se détruise, Et faut-il que nul ne te dise, Pour ne pas déranger ta paix, Que c´est l´univers qu´il comblait !