Mets les mains sur mon front où tout l´humain orage Lutte comme un oiseau, Et perpétue, ainsi qu´au creux des coquillages, Le tumulte des eaux.
Ferme mes yeux afin qu´ils soient clos et tranquilles Comme au fond du sommeil, Et qu´ils ne sachent plus quand passent sur la ville La lune et le soleil.
Parle-moi de la mort, du songe qu´on y mène, De l´éternel loisir, Où l´on ne sait plus rien de l´amour, de la haine, Ni du triste plaisir ;
Reste, voici la nuit, et dans l´ombre croissante Je sens rôder la peur ; - Ah ! laisse que mon âme amère et bondissante Déferle sur ton coeur