Puisque je ne puis pas savoir Ce que tu penses, je t´écoute; Ta voix en vain peut se mouvoir, Je poursuis mon songe et mon doute.
Tu m´étonnes en étant toi, En ayant ton élan, ta vie; Je me sens toujours desservie Par ce que tu prétends ou crois.
- Mais quelquefois, dans le silence, Je sens, comme une calme chance, Se révéler notre unité, Et j´entends les mots que tu penses Et que je n´ai pas écoutés