Si j´avais pu piéger le temps qui court, je l´aurais enfermé de force Si je distillais un filet d´amour, trouverais-je du poison ou de la chance ? Faut-il aller devant ? faire demi-tour ? Les mots d´hier bien trop m´écorchent
J´oublie le battement du compte à rebours pour une prière dans le silence
À nos cœurs, lassés de survivre au milieu de tous ces cris qui grondent Sacrifions encore quelques secondes, pour nos cœurs Quand l´espoir se vide, naufragé des rêveries qui fondent et se perdent dans nos pleurs
Le feu vaut-il vraiment encore la peine d´embraser nos cœurs sans défense ? Quand on veut bien encore de moi, j´accoure pour un venin qui me déchaine Toi, mon agonie de la fin du jour mais ma plus tendre délivrance Je démolis l´idée de ton retour quand je m´écroule sur la scène
Levons nos verres une dernière fois
À nos cœurs, lassés de survivre au milieu de tous ces cris qui grondent Sacrifions encore quelques secondes, pour nos cœurs Quand l´espoir se vide, naufragé des rêveries qui fondent et se perdent dans nos pleurs
À nos cœurs À demain attendu qui s´est envolé déjà (à nos cœurs) À nos sœurs perdues qui périssent dans le froid (à nos cœurs) À nos contes de fée qui s´éteignent entre nos bras Et renaissent au petit jour
À nos cœurs, lassés de survivre À nos cœurs, lassés de survivre