Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau
Regarde bien le balayeur Quand il balaie avec ardeur Ce qu’il promène Ce qu’il emmène Ce sont les rêves de la nuit Dans une épluchure d’orange Il y a tous les jardins étranges Toutes les branches Qui se balancent Chargées de feuilles et de fruits
Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau
Dans le caniveau sans le dire Tous les papiers sont des navires
Et tous espèrent Par les rivières Dériver jusqu´à l’océan Tous les brouillons deviennent livres La fleur fanée se met à vivre Roulent les billes Tout ce qui brille Se change en or pour un instant
Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau
Sous le balai tout se transforme Le crayon retrouve sa gomme Même la pièce Pour qu’on se baisse
Brillent comme un trésor caché L’ampoule cassée se rallume Le chiffon redevient costume Et tout se range Tout se mélange Poussé par le balai mouillé
Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau
Toi balayeur des rues des villes Oh non, ce n’est pas inutile Que tu promènes Que tu emmènes Les rêves de la nuit passée Tout aujourd’hui doit disparaître
Pour que demain fasse renaître Blanches ou noires Bribe d’histoires Au matin tu va balayer
Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau
Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau Balaie l’eau, balaie l’eau Balaie le ruisseau.