C´était une bergerade Qui commençait ainsi Un peu comme une charade Et vraiment sans souci Sans souci ni de la rime
Ni d´aucune saison Comme ces amours qu´on mime Sans beaucoup d´oraisons
Donne-moi ton cœur Louisette Donne-moi ton cœur Et puis donne-moi le reste N´aie pas peur !
Le décor était champêtre Il y avait des moutons Sur un grand pré d´herbe verte Un ruisseau tout au fond Pour la morale j´espère Qu´il faisait un peu noir Car bien souvent on tolère Ce que l´on ne peut voir
Donne-moi ton cœur Louisette Donne-moi ton cœur Et puis donne-moi le reste N´aie pas peur !
Je suppose que Louisette Possédait mollet rond Et que son gentil poète Était joli garçon Je crois bien que leur histoire Ne dura qu´un été A peine le temps d´y boire Oui, le temps d´y goûter
Donne-moi ton cœur Louisette
Donne-moi ton cœur Et puis donne-moi le reste N´aie pas peur !
Si vous connaissez Louisette Vous pensez sûrement Qu´une telle historiette Ne méritait pas tant Pour moi, c´est une bergère Qui me la raconta Qui de son père et sa mère Ne connaissait que ça
Donne-moi ton cœur Louisette Donne-moi ton cœur Et puis donne-moi le reste N´aie pas peur !