Bertille, sois gentille Ne va pas voguer plus haut, plus haut Que le bord de ton lavabo Bertille, sois gentille Ne t´embarque pas trop loin, trop loin
Tu n´as pas le pied marin
Depuis les plages de l´enfance Depuis longtemps déjà, tu penses Que le voyage est programmé Qu´il suffira, qu´il suffira d´aimer D´aimer comme on aime en semaine Quand les marées s´en vont, s´en viennent Quand les bateaux ne tanguent pas Quand sous tes pas Les coquillages du rêve se noient
Mais que se lève le vent, Bertille Que se lève le vent Mais que les vagues au loin s´habillent de blanc Et ton cœur hisse les voiles Et déjà, tu aperçois le Rivage d´une autre mer
Et tout change et se dérange Et voici, que c´est étrange, Tu as le cœur à l´envers, à l´envers, à l´envers
Bertille, tu es gentille Mais tu peux voguer plus haut, plus haut Que le bord de ton lavabo Bertille, tu es gentille Mais pour t´embarquer plus loin, plus loin Pas besoin d´être marin
Bertille, tu es gentille Mais tu peux voguer plus haut, plus haut Que le bord de ton lavabo Bertille, tu es gentille Mais pour t´embarquer plus loin, plus loin Pas besoin d´être marin