La petite rivière, elle est toujours couchée toujours couchée La petite rivière, elle peut pas se lever pas se lever Mais elle chante mais elle chante
Toujours elle sourit toujours contente Elle passe en riant les heures lentes Tachant de faire sans bouger Mais rien qu´í force de rêver Des tourbillons, des friselis Qui mettent les rayons du soleil dans son lit
Ses parents sont des saules Qui se penchent vers son courant Ils ont sur les épaules un bout de ciel trop grand Ils campent sur ses plages En rêvant qu´elle soit torrent Cascade ou pluie d´orage Ou fille du vent
La petite rivière, elle est toujours couchée toujours couchée
La petite rivière, elle peut pas se lever, pas se lever Mais elle chante, mais elle chante Toujours elle sourit toujours contente Elle accorde la vie í tant de plantes Et tant d´oiseaux viennent chercher Près d´elle de quoi s´envoler Ses tourbillons, ses friselis Font tomber les rayons du soleil dans son lit
Il est d´autres rivières D´autres ruisseaux, d´autres enfants Qui leur vie toute entière vivent différemment Mais cette différence, il ne faut pas en avoir peur Car tous ils sautent et dansent avec le coeur
La petite rivière elle est toujours couchée, toujours couchée
La petite rivière, elle peut pas se lever, pas se lever Mais elle chante, mais elle chante Toujours elle sourit toujours contente Elle ne se plaint jamais et quand il vente C´est elle qui vient rassurer Ceux qui vivent í ses côtés Ses tourbillons, ses friselis Enferment les rayons du soleil dans son lit
Mais elle chante, mais elle chante Toujours elle sourit, toujours contente Elle ne se plaint jamais et quand il vente C´est elle qui vient rassurer Ceux qui vivent í ses côtés Ses tourbillons, ses friselis Enferment les rayons du soleil dans son lit