Les fleurs du jardin du vent Les fleurs du jardin du vent On les appelle éoliennes Elles sont semées en plein champs Elles sont semées en plein champs
Chaque prairie a la sienne
Quand avec le train on longe En s´éloignant de paris Les campagnes que prolonge Des lointains de tulle gris L’œil en passant se repose A voir sur le vert jeté Des troupeaux de vaches roses Comme un champignon des prés Et l´on voit d´énigmatique Au moindre souffle bougeant De grandes fleurs métalliques Sur des pattes de géant
Les fleurs du jardin du vent Les fleurs du jardin du vent On les appelle éoliennes
Elles sont semées en plein champs Elles sont semées en plein champs Chaque prairie a la sienne
Chacune a sa girouette Qui l´oriente sûrement Le mouvement de sa tête Fait monter par tous les temps L´eau qui remplira la vasque Entre ses pattes niché Ou vient la chèvre fantasque Ou le cheval haut perché Et l´on voit quand le soir tombe Plus personne les voit S´ébouriffer des colombes Les tourterelles des bois
Les fleurs du jardin du vent
Les fleurs du jardin du vent On les appelle éoliennes Elles sont semées en plein champs Elles sont semées en plein champs Chaque prairie a la sienne
Le voyageur qui s´éloigne Les oubli tout aussi tôt Et puis un regret le gagne De n´avoir pas bu cette eau Tout au long de son voyage Il garde une soif au cœur Un goût de menthe sauvage D´argile des profondeurs Il suffira qu´il revienne Sur son chemin à l´envers Pour revoir les éoliennes Et leur corolle de fer
Les fleurs du jardin du vent Les fleurs du jardin du vent On les appelle éoliennes Elles sont semées en plein champs Elles sont semées en plein champs Chaque prairie a la sienne