Assommé par le temps, à la faveur de la résine, J’ai côtoyé tes côtes et la couleur de ta rétine. Tu me prends pour un carnivore, un amoureux des bas résilles.
Mais dans les filets de la mort on se sent piégé, paraît-il… J’sais pas… Ça sent le festin dans l’air, c’est le destin Fils de médecin blessé glisse aux fesses des infirmières. S’il en reste un pour rattraper l’autre, qu’il le jette à l’eau. S’il y a des questions sur qui se noie et qui sauve, fais ton interro. J’fais l’intello mais pas d’intellect… Et tu t’en délectes… Y a plus d’intérêt Mets une balle entre mes deux orbites et tu verras mon cœur Et tu verras ma peine
Si on me sonne, je réponds pas La fille est bonne et dans ses bras J’suis blessé, laissez-moi tranquille J’suis blessé, laissez-moi tranquille… Ni téléphone, ni frein Papa… Qu’il me pardonne si ça saigne Mais j’suis blessé, laissez-moi tranquille…
J’me suis sali dans les salopes et les salles vides. J’efface les traces dans mon dos ; cache les cornes et la calvitie. Allez ! Sur du Chopin, sous la lune Il n’y a que nous, il n’y a aucune sentence Il n’y aura qu’une danse Il n’y aura qu’une vie à brûler et on n’en a pas qu’une
Oh Taos, allez danse ! Les étoiles ont pansé les plaies de l’Univers… Ma Taos, je pense à tout dépenser et t’emmener à la mer… Mais j’suis à sec et j’veux rien y faire.
Si on me sonne, je réponds pas La fille est bonne et dans ses bras J’suis blessé, laissez-moi tranquille J’suis blessé, laissez-moi tranquille… Ni téléphone, ni frein Papa… Qu’il me pardonne si ça saigne Mais j’suis blessé, laissez-moi tranquille…