Premier souvenir flouté, éclairci par quelques diapos Une collection d´sourires figés sur un paquet de photo Leurs yeux m´ont vu grandir, que j´ai dû saouler mes deux artistes
Etre l´petit c´est pas pire, les parents sont plus laxistes Le chouchou mais les deux grands me rappelaient à l´ordre Les gros mots sortis d´ma bouche, le ménage d´une chambre en désordre Un écart d´année de trois piges s´est évanoui avec le temps Eux qui me prenaient sous leurs ailes mais j´battais d´mes propres entre temps Ils m´ont appris le temps de le prendre, une espèce D´éducation, une politesse de gentleman, une marque de respect On n´choisit pas sa famille, j´aurais pas pu mieux choisir Eux qui me montraient du doigt, l´exemple à n´pas suivre
Mes frandjos avec lesquelles j´suis toujours franc-jeu Mes frérots, mes frelus, mes potos, mes frères de sang chaud C´est mes deux piliers et pour eux je ne dis pas « jamais » Moi le petit benjamin, j´aimais, j´aime et j´aimerai
[x2] C’est pour mes frandjos avec lesquelles j´suis toujours franc-jeu Mes frérots, mes potos, mes disparus, mes petits anges, étrange La solitude a compris c´que j´fuis C´est grâce à ma famille et mes amis que je suis c´que j´suis
Ne pouvant pas taire nos délires le prof nous changeait d´place Trop bordélique l´année suivante, il nous changeait d´classe Puis la camaraderie d´vient crew quand l´amitié devance tout Qu´est c´qu´on a plané devant c´clown De flic en gardav’, le poucave ho mais tu plaisantes J´ai plus peur de perdre son amitié qu´ses représailles C´est eux que j´représente à chaque texte, à chaque tag Tu trouv´ras un Astus, Douz caché dans chaque Kash C´est l´noyau dur mais dans mon cœur pas mal habitent Ce muscle est bien trop grand pour héberger un seul ami
Un grand discours ne vaut pas l´quart d´un p´tit regard Au rendez-vous des bons copains, pas d´lapin juste des p´tits retards Et vu qu´après c´est trop tard, s´apercevoir que le temps passe, je vous embrasse Je sais sur qui compter, pour mes dix doigts j´crois bien qu´on est trop Un paquet d´visages s´reconnaitront
[x2] C’est pour mes frandjos avec lesquelles j´suis toujours franc-jeu Mes frérots, mes potos, mes disparus, mes petits anges, étrange La solitude a compris c´que j´fuis C´est grâce à ma famille et mes amis que je suis c´que j´suis
Septembre 94, j´l´ai appris au téléphone En premier temps c´est sur Dieu qu´j´ai rejeté la faute Ca demandait de l´effort d´vant ta mère, ta seule famille Devant ta piaule vide, c´est un pied que je n´ai pas mis C´est triste la vie suit son cours comme si de rien n´était Mais les souv´nirs restent là, intacts de tout un été Entre les chemins d´fer et BHV rayon peinture Dur d´avoir perdu si tôt un pote d´aventure Depuis tout c´temps tu m´accompagnes dans chaque coup d´blues M´aidant à relever la tête et l´embrouille d´vient toute douce
Mon petit coup d´boost quand j´ai l´moral dans les chaussettes Sensation bizarre entre larme et fossette Ma mémoire tu n´as jamais quitté Cyril ton prénom gravé sur le ciment de l´amitié En ta mémoire j´arrondirai mes angles Gardien de tous mes anges
[x2] C’est pour mes frandjos avec lesquelles j´suis toujours franc-jeu Mes frérots, mes potos, mes disparus, mes petits anges, étrange La solitude a compris c´que j´fuis C´est grâce à ma famille et mes amis que je suis c´que j´suis