Flamme et ténèbre, issant des fonds océaniques Le volcan dont la cendre a formé le Cantal A décoché des blocs de soufre et de métal Aux astres, s´épuisait en efforts titaniques
Le troupeau sidéral, indocile aux paniques Le narguait des hauteurs de l´infini natal Or, un soir, les méfaits d´un ouragan brutal Décuplèrent l´élan des forces volcaniques
Un vent sauvage ayant soulevé jusqu´au ciel L´eau de la mer, noya d´un flot torrentiel Le volcan furieux, pénétré jusqu´aux moelles ; Et la foudre ébrécha son cratère béant Mais lui, tordant soudain sa gueule de géant Cracha la lune énorme en insulte aux étoiles