Accueil  đŸ’ƒđŸŽ€ Paroles de chanson Française et Internationnales

 A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z   0   1   2   3   4   5   6   7   8   9 
Artiste : Appartement Mental
Titre : Dans Nos Yeux
Dans nos yeux

Adrien pour la Odd Skool, je vais tout vous dire qu’on se haĂŻsse bien, et surtout qu’on connaisse les raisons pour. Tous fautifs, mais il faut bien un mandataire, un putain de bouc Ă©missaire alors Ă©coutez bien. Tout le monde Ă  terre, ce soir on cĂ©lĂšbre l’Amour, celui dont vous avez peur, celui dont vous ignorez tout. Tout le monde Ă  terre, frĂšres et sƓurs. Veuillez inspirer un grand coup et cessez d’espĂ©rer ce jour, essuyez votre joue. Enfonçons les portes closes pendant que les autres jouent. On en parlait l’autre jour, on a tous peur d’ĂȘtre seul, mais on ne sait pas vivre entre nous. Range ton calibre entre nous, tu sais bien qu’on n’est pas libre, que la faim nous cĂąline, que la folie nous anime. Alors ouvre ta valise, dĂ©balle et Ă©tale tout, avant que la source ne se tarisse, prend acte qu’1 = tout

Cessez d’espĂ©rer ce jour, essuyez votre joue, enfonçons les porte closes pendant que les autres jouent, range ton calibre entre nous, tu sais bien qu’on n’est pas libres, gĂ©nĂ©ration de fous nourrie aux oranges mĂ©caniques Cessez d’espĂ©rer ce jour, essuyez votre joue, enfonçons les porte closes pendant que les autres jouent, range ton calibre entre nous, tu sais bien qu’on n’est pas libres, gĂ©nĂ©ration de fous nourrie aux oranges mĂ©caniques
Je sais bien ce qu’il y a dans vos regards mĂȘme si vous le cachez bien, tout ce que je vous rebalance Ă  la gueule c’est ce que vous me crachez. Tous mes affres sont les vĂŽtres et vous ne le savez que trop bien, toutes les roses sont celles que vous arrachez. Moi j’ai trop faim pour vous suivre dans votre rĂ©alitĂ©, trop faim pour vous fuir vous et ce que vous salissez. Vous savez bien ce qu’on a Ă  faire et que vous faillissez, et quand vous trahissez vos frĂšres, c’est vous que vous haĂŻssez. On manque de courage, on savoure des vies pathĂ©tiques, peu de place pour l’entourage si on n’en tire pas bĂ©nĂ©fice, si nos relations sont pourraves, c’est celles que l’on mĂ©rites. Etre moins seul, ça nous soulage mais ça n’empĂȘche pas qu’on soit vide, n’est-ce pas ? VoilĂ  ce qu’on a choisi, ce Ă  quoi on aspire, ce qui nous sĂ©duit c’est d’ĂȘtre assis Ă  contempler ce que l’on dĂ©truit, c’est trop facile de faire les juges, fascinĂ©s par notre petit monde, on prend racine dans l’impassibilitĂ© noire qui nous inonde

Cessez d’espĂ©rer ce jour, essuyez votre joue, enfonçons les porte closes pendant que les autres jouent, range ton calibre entre nous, tu sais bien qu’on n’est pas libres, gĂ©nĂ©ration de fous nourrie aux oranges mĂ©caniques Cessez d’espĂ©rer ce jour, essuyez votre joue, enfonçons les porte closes pendant que les autres jouent, range ton calibre entre nous, tu sais bien qu’on n’est pas libres, gĂ©nĂ©ration de fous nourrie aux oranges mĂ©caniques
On porte peu d’égard ç ce qu’il se passe autour de nous. Plus grand-chose dans nos regards, on garde tout pour nous. Ouais, on se garde de partager nos Ă©tats d’ñmes, nos joies et nos larmes, on peine Ă  s’attarder sur la vie de nos semblables. Je te demande comment ça va mais en fait j’en ai est rien Ă  foutre, je m’intĂ©resse Ă  toi uniquement quand je m’essouffle. VoilĂ  Ă  quoi se rĂ©sume ce que vous appelez sociĂ©tĂ©, on n’est plus liĂ© par l’amour mais pour la satiĂ©tĂ©. Assied toi la mon frĂšre, qu’on fasse le point sur ce que nous sommes et ce qui nous rapproche, observons ce Ă  quoi on s’accroche. C’est ça qu’on veut frĂšre ? C’est ça qu’on veut ? Evoluer dans une mini sphĂšre et le reste compte peu, un putain de monde froid et plus rien dans nos yeux. Un putain de monde froid et plus rien dans nos yeux. Cessez d’espĂ©rer ce jour.