À bout de bras, on porte nos envies Le cœur à la bonne place, le courage en dents de scie
D’heure en jour de brouillard, enlisés dans le doute Le bonheur en sourdine dans nos sorties de route
Pourquoi s’acharner sur des chemins d’argile Laissant si peu de traces sur des milles et des milles ? On creuse pour combien d’étoiles ? Combien d’étoiles ?
Si on détournait le vent qui nous claque la peau Pour qu’il devienne enfin un souffle dans le dos À travers le béton et les milliers d’écueils Je crois qu’il pousse parfois un trèfle à quatre feuilles
Au gré des victoires, des faux élans
On vit d’espoir et de chienne de manquer de temps Pour rêver des ponts qui déjouent les ravins Sur le fil d’horizon, gagner du terrain
Risquer c’est pas fait pour les p’tits joueurs Y aller à moitié, c’est miser sur le malheur On creuse pour combien d’étoiles ? Combien d’étoiles ?
Si on détournait le vent qui nous claque la peau Pour qu’il devienne enfin un souffle dans le dos À travers le béton et les milliers d’écueils Je crois qu’il pousse parfois un trèfle à quatre feuilles