La noirceur de ton ombre rappelle ton enfance aigrie La poussieĢre sur le piano, ta soifā deā chair et dĀ“interdit LĀ“exilā au bout des leĢvres, la fuiteā comme une fieĢvre
Ta maison sĀ“envole, le jour sĀ“eĢteint Je sais pas quand tu reviens
Tu pars et repars toujours Entre la femme briseĢe et la femme qui court Dans la foule aux milles et une vies Une ombre qui sĀ“enfuit
Tu plonges sur toutes les leĢvres, quĀ“importe la courbe, la seĢve Le dos cambreĢ comme ton deĢsir, tu ne sais pas te trahir DerrieĢre toi quelques visages, des preĢnoms comme des mirages Te souviens-tu du mien, tacheĢ sur un vieux dessin ?
Tu pars et repars toujours
Entre la femme briseĢe et la femme qui court Dans la foule aux milles et une vie Une ombre qui sĀ“enfuit
Tu pars et tu pars toujours Tu pars et tu aimes, mais tu reviens sans amour Dans la foule, je te cherche encore Mais tes yeux gris sont partout et nulle part