Je me fais des idées, me berce d´illusions Me perds dans tes pensées et me prends à rêver Epistolairement d´échappées, d´évasions
Aux heures les plus longues de fin d´après-midi
Seules nos ombres se frôlent que déjà tu pâlis Tant de pudeur me nuit, je le sais c´est ainsi
On ne peut pour tout dire mais on peut écrire Ces vers que l´on s´adresse personne ne les lira Je garderai enfouis au fond de moi, tu vois Nos échanges amoureux, ces mots restés sans voix
Nos sentiments cachés sur du papier jauni Par l´outrage des années resteront là blottis Retenus à l´écart, à l´abri du grand jour
Tant de pudeur me nuit
On ne peut pas tout dire mais on peut écrire Ces vers que l´on adresse personne ne les lira
Je garderai enfouis au fond de moi, tu vois Nos échanges amoureux, ces mots restés sans voix
Je me fais des idées, me berce d´illusions Me perds dans tes pensées et me prends à rêver Epistolairement, d´échappées, d´évasions