La nuit il me vient des slogans Des mots d´ordre enflammés qui dessinent lentement Mes sentiments tu vois sont une foule en liesse Ils ne chantent que toi juste avant qu´on les disperse
Avant qu´on les disperse
Et si je ne vois que toi malgré mes coups de griffes Ne cherche pas pourquoi mon cœur part en manif Ce n´est pas une invite au bal des lacrymos J´aime autant qu´on évite les larmes et le mélo
Si tu me licencies N´oublies pas que je t´aime Accorde moi quand même Une nuit de préavis
Est ce qu´on devient casseur après de belles cassures Ou bien gentil colleur d´affiche sur les murs Je vois venir pour moi des emmerdes en cortège A regretter tout à la fin des privilèges
La fin des privilèges
Et ma voix qui se noue de ne plus être deux Revendique entre nous le chômage amoureux Ce n´est pas une invite au bal des lacrymos J´aime autant qu´on évite les larmes et le mélo
Si tu me licencies N´oublies pas que je t´aime Accorde moi quand même Une nuit de préavis
Si tu me remercies Ou me donne ta dem Pense à mon treizième mois Que je n´ai pas encore pris
Lancer lancer des mots des pavés non
Pour les voir ricocher dans l´eau de tes yeux ronds Lancer lancer encore quelques paroles Avant d´aller ranger mon amour en banderole
Si tu me licencies N´oublies pas que je t´aime Accorde moi quand même Une nuit de préavis
Si tu me remercies Ou me donne ta dem Pense à mon treizième mois Que je n´ai pas encore pris
Si tu me licencies N´oublies pas que je t´aime Accorde moi quand même