Je vis de pied ferme Mon coeur se serre A plaines ouvertes, je me mets au vert Au coeur de l’hiver Je veux vivres les ères, les sentir dans mes veines
Des montagnes au désert Des campagnes à la mer Je veux vivre l’hiver Voir des flocons de toi Me brûler de froid La cheminée, toi et moi Puisque t’es mon Himalaya Terre, ma déesse Gaïa Mer, mon temple Maya Sphère Puisque t’es mon Himalaya Terre, ma déesse Gaïa Mer, mon temple Maya Sphère Si on parlait de moi Parlons un peu de toi Tes poumons acacias Tes yeux ?
Tes cheveux de printemps J’passerai ma vie dans tes bras Dans ce champ de colza A sentir l’air qui passe, les nuages blancs Je vivrai des printemps Sortir des fleurs de toi Me caresser sans voix ? le ciel toi et moi
J’ai tout oublié Sur ma toile cirée Toujours persuadé Que ? dans ma peau, ce supermarché
J’suis fanatisé J’suis banalisé J’suis qu’une étiquette Plus qu’un compte bancaire Un facho précaire Pauvre de ma culture Pauvre de mon savoir Pauvre de mes actions Pauvre de mes pouvoirs Coincé dans Paris-match et mes avis d’comptoirs