đđ€ Paroles de chanson Française et Internationnales đ€đ
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Titre : Phrases
Quand le monde sera réduit en un seul bois noir pour nos quatre yeux étonnés, - en une plage pour deux enfants fidÚles, - en une maison musicale pour notre claire sympathie, - je vous trouverai.
Quâil nây ait ici-bas quâun vieillard seul, calme et beau, entourĂ© dâun luxe inouĂŻ , - et je suis Ă vos genoux.
Que jâaie rĂ©alisĂ© tous vos souvenirs, - que je sois celle qui sait vous garrotter, - je vous Ă©toufferai.
Quand nous sommes trÚs forts, - qui recule ? trÚs gais, qui tombe de ridicule ? Quand nous sommes trÚs méchants, que ferait-on de nous.
Parez-vous, dansez, riez, - je ne pourrai jamais envoyer lâAmour par la fenĂȘtre.
- Ma camarade, mendiante, enfant monstre ! comme ça tâest Ă©gal, ces malheureuses et ces manoeuvres, et mes embarras. Attache-toi Ă nous avec ta voix impossible, ta voix ! unique flatteur de ce vil dĂ©sespoir.
(Fragments du feuillet 12)
Une matinĂ©e couverte, en Juillet. Un goĂ»t de cendres vole dans lâair ; - une odeur de bois suant dans lâĂątre, - les fleurs rouies, - le saccage des promenades, - la bruine des canaux par les champs - pourquoi pas dĂ©jĂ les joujoux et lâencens ?
Jâai tendu des cordes de clocher Ă clocher ; des guirlandes de fenĂȘtre Ă fenĂȘtre ; des chaĂźnes dâor dâĂ©toile Ă Ă©toile, et je danse.
Le haut étang fume continuellement. Quelle sorciÚre va se dresser sur le couchant blanc ? Quelles violettes frondaisons vont descendre ?
Pendant que les fonds publics sâĂ©coulent en fĂȘtes de fraternitĂ©, il sonne une cloche de feu rose dans les nuages.
Avivant un agrĂ©able goĂ»t dâencre de Chine, une poudre noire pleut doucement sur ma veillĂ©e. - Je baisse les feux du lustre, je me jette sur le lit, et, tournĂ© du cĂŽtĂ© de lâombre, je vous vois, mes filles ! mes reines !