Tu passes tes nuits en studio tu te demandes qui t´es Tu les perds en te demandant si tu les as quitté Dans ton verre tu mélanges des saveurs qui te font kiffer
Et dans ses yeux tu vois des lueurs qui te font t’méfier Dans son visage t´envisage de prendre une fille sage Mais dans le virage tu trouve bizarre tous ces mirages J´t’écris 6 pages ou même 10 pages et je te le dis pas Noir blanc sur le piano qu´est ce que j´aime ce métissage Marcher la nuit éclairé par les lampadaires J´ride trop mais pourtant mon esprit ne prend pas l´air Prend pas l´air dépité J´dois résister ou l´éviter J’dois méditer ou débiter J’crois que la vérité déguisé J´tourne en rond comme mes gros vinyles
J’ai des envies fortes et des pulsions viriles Surveille ton coeur et tes feeling comme un vigiles Dans ton coeur je cherche encore une toute petite âme qui vive Et c´est drôle quand j´te vois j´ai l’impression de regarder un miroir C´est pour ça que je souris quand tu me dis j´aimerai bien t´y voir Car j´my vois très bien je sais ce qu´il reste à venir Mais je suis comme un devin qui refuse de voir son avenir J´me sent à l´écart quand je me sens mis au rang Je me sent limité dans ma polyvalence Je ressent de l´insolence dans ton ignorance Mais je trouve ma paix dans ta violence
J´aime cette vague Océan de larme Le sang coule sur l´arme Quand les mots entrevoient l´âme J´voulais chiller sans trop penser À l´étroit dans ton silence Pourtant il est si immense Comme nos êtres et leurs distances C´est presque apaisant tu veux des tours de tiop Qu´on passe mes CD quand la drogue nous trompe L´amour nous comble et la haine nous sombre On est des ombres manipulé par nos parts d´ombres Et j´ai le barreau quand j´aperçois des courbes d´une telle finesse J´emporterai rien au ciel j´ai que faire de cette richesse
En studio la peine me manque pas mais je m´invente une tristesse Car ma vrai tristesse me noierai dans mon ivresse Fuck à chaque fois que j´écris je me demande si je le sortirai Ou l´enregistrerai par faute de voix J´ai l´impression de pointer une arme sur ma tête et puis de fort tirer Parler pour moi c´est comme un suicide de l´autre moi