Au fin fond des faubourgs où la nostalgie règne Errant au vent qui s´enfle dans les combes désaxées- Un dessin aux contrastes que je ne dédaigne S´esquisse momentanément sur la plaine arborée
Ce fulgurant ton d´or voué à l´extinction Fuit le lieu pour que le rose face apparition Dernier étant, il se place jusqu´à la journée clore Où la nuitée délivrera l´essence du folklore…
Entre lе Céou, la Dordogne au spleen du ciel morne : Calamitеs et criquets face aux calamités Croassent et chantonnent avant que l´orage ne tonne… Êtes-vous dieux des nobles cieux, ou anges incarnez ? Vous qui laboureurs accompagnez aux tardives heures Vous qui chaque derniers temps de chaleur affinez :
Sous une rocaille, planqués, bien la peur vous connaît Pourtant, face à votre fanfare je ne suis que flatteur
Son romantisme en marge de l´urbanisation Me gagne, m´abandonnant à cette vacillation ; Où d´un éclat singulier ces tableaux se lient A l´ahan sourd et perpétuel d´une force divine Pas à pas, le bruit rebondit sur les murailles Du village endormi au son des aboiements ; Où de tristes halogènes illuminent les pierrailles Des logements de leurs habitants déclinants
Dans une clarté douteuse où s´ébauchent toutes les formes Dressé sur son séant voûteux de pierres énormes
Si haut et démesurément étourdissant Se dévoile ce lanternon et son chic tympan : Transcendant clocher qui de pair avec son coq Transporte leur croyance jusqu´au firmament Paradoxalement à l´excellence qui se disloque ; Elle maintient (en vain) les reliquats de l´espérance…
O patrimoine au resplendissant art Roman ! Tes caractéristiques belles à tout moment Enjouées par la désuétude des cimetières Aux gringes résonances par le biais de leur air Ton arôme venté par-delà les champs fleuris Les brousses d´été dorées de la seigneurie C´est dans ce cœur champêtre que je bouge ma carcasse Sous le regard revêche de ses vieilles bécasses…
Voilà qu´au loin germe l´aube faisant face à ma mire : Les roucoulements et des chants divers peuvent s´ouïr Édifiant le réveil de leurs croulants vétérans Talonnés des fidèles blancs faisceaux, conquérants Comme ces piafs; je pique le bec, livide, face au vide Cerné de violet, je trincane où la peine réside... Le mal des combes nègres ressurgit encore une fois Ne plaignant la plus aigre, la vieille prune : Gît dans mon foie !