Lo Dourdougne passo to bello Coma ratso l´estello Lo Dourdougne passo to bello Coma yo madoumeysello
Quand en é noscu Dinz un´ de tu ramberts N´an bol pu lou quitta Et n´an bol li mouri
Pour vous, admirables causses, joyeuses qui s´en gaussent Esquisses d´une face connue, celle de la torpeur Quand vous faites coopération, cloîtrés sont les gosses Et inspirés sont les chants nocturnes des jappeurs
Vous n´y manquez aucune nuitée, pas même l´été Quand lorsque dans les lieu-dits le bruit de la pluie engourdit Les souffles indiscrets des criquets et du gibier
Retentissent comme des cuivres sur un champ de conflit
Ô fief illustre des séditieux du fin XVIème Où l´écho de la révolte sonnait en blasphème Par là où jalonne la rivière, ses grises falaises Où la corneille et la buse deux à deux s´apaisent
Cinq siècles écoulés et malandrin est comme chef Maître de nos chaînes et réprimeur de nos griefs Exigeons que le trépas rattrape leurs ébats Avant que l´objectivité ne soit mise à bas!
La lie chante cette interminable décadence
Qui ne se tuerait même pas lors d´une bonne pitance ´Sont ses notes qui passent et trépassent en abondance Qui font danser l´avenir devant la potence