Accueil  💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales

 A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z   0   1   2   3   4   5   6   7   8   9 
Artiste : Assassam
Titre : Les Heures Perdues
Qu´on nous recouvre d´or , et , justice
Hanté par le H-H et du Ill
Domptés les macs comme Ulysse
Depuis j´ai retiré l´oreille du styx

Qu´on me dise pourquoi luisent les Hommes que le sol fige, et , pardon
Pour moi les étoiles sont des notes à la portée d´une constellation

Pourtant Fidèle, une envie d´elle
Mon coeur cupide
Suffit d´une seule flèche
Pour moi Cupidon fait du solfège

Au fait papa s´est fait la malle
Donc j´connais valeurs de beauf
Mais pas de rose sur le biceps comme
Beaucoup d´Hommes à fleur de peau

Parrait qu´pour s´sentir vivre
C´est "Carpe Diem"
Ou des piqures d´rappel avec les aiguilles d´une montre

Ou un piercing au nombril du Monde

Et pourquoi vous notez tout ça ?!
J´ai pas fait Lampedusa
Tranchant comme mes douze lames
Parfois j´m´écrie dans des doux slams

Faut qu´elle m´laisse la repeindre en or
Dixit Assassamidas
J´lui ramènerai des chocolat d´la Guerre
Comme un Léonidas
Elle me dirait "mais tu as tort.. ! "
Grattant sur mes cordes vocales
Écailles d´sirènes en guise de médiator

J´suis séquestré dans ma veine cave
Du peu d´attention qu´la Terre entière m´prête
Check : my heart recherche bon interprète

Et j´attends depuis des lustres que sa bouche m´endorme et m´ensorcelle
Qu´elle croise mon air et transforme ce bordel en bol d´air

J´ai nettoyé
Des heures, des heures perdu
Les débris d´ verre de sablier
Dans l´ désert des heures perdues
Mais l´ désir des soeurs perdure...
Ton ombre est un mirage...

J´ai remonté cent fois ta rue
Comme la pendule qui l´était contre moi
Des soupirs dans l´ombre à s´en souvenir
Pour moi, des monstres noirs
Ton armée trônait sur mes terres
Mainte fois j´ai voyagé, ton joli timbre de voix collé sur mes lettres

Ma vie dépeint une croute, des longues blessures , des mômes déçus
Embrumé par une douce mélodie glauque et nue
Allongée sur mes mots
Des fois tu m´croises saoulot
Pleure , et tu m´noies dans l´salon
Trace mon avenir au cutter
Comme le patron d´une boîte en carton

À c´t´heure je sors ma feuille
Et toi sûrement ton baume à lèvres
Hélas !
Ma plume et ton absence font bon manège

J´étais là , son visage mieux qu´la boussole
J´lui demande :
"Mam´zelle par où c´est l´carrousel ?"
Car "Vous êtes celle qui va m´éclabousser"

"C´est là ! " Glissa-t-elle
Son regard coulissant des yeux de glycine
Ses paupières se fanèrent
T´façon pour elle même Dieu se suicide
Elle s´engouffra dans la ruelle
Des petits pas sur mon coeur xylophone
Trois heures plus tard , encore une fois, j´avais l´asile au phone

En me rongeant les doigts j´ai pris le goût de l´amertume
Et me souvins soudain d´une terre inconquise que j´effleurai suivant ses focettes
Volais un peu de sa verdure
Inquiet de mes traces et qui soulevant ses facettes
Se claquèrent en cavale jusqu´à s´en assécher les pores , car sur toi j´ai pêché les sorts , privé de cette ascète

Et oui Déméter est morte dans le chant criant de tes plaies
Empêché d´épeler d´emblée ce que tu aimais taire
À cette terre argileuse , j´ajouterai que je ne suis sûr, non pas d´y avoir vu quelques pommes germer en son sein mais d´avoir signé ses fissures autour desquelles l´eau ne serpente et qui à l´horizon lointain ne font qu´un essaim de blessures
Celles d´un succube éternel , qui à jamais me tente et dont les lèvres sanglotantes en un bref sermon me susurre : "Ô à Jamais" qui me ronge et qui me hante je te défie de prendre en vain mon âme cette frêle césure