Qu´on nous recouvre d´or , et , justice Hanté par le H-H et du Ill Domptés les macs comme Ulysse Depuis j´ai retiré l´oreille du styx
Qu´on me dise pourquoi luisent les Hommes que le sol fige, et , pardon Pour moi les étoiles sont des notes à la portée d´une constellation
Pourtant Fidèle, une envie d´elle Mon coeur cupide Suffit d´une seule flèche Pour moi Cupidon fait du solfège
Au fait papa s´est fait la malle Donc j´connais valeurs de beauf Mais pas de rose sur le biceps comme Beaucoup d´Hommes à fleur de peau
Parrait qu´pour s´sentir vivre C´est "Carpe Diem" Ou des piqures d´rappel avec les aiguilles d´une montre
Ou un piercing au nombril du Monde
Et pourquoi vous notez tout ça ?! J´ai pas fait Lampedusa Tranchant comme mes douze lames Parfois j´m´écrie dans des doux slams
Faut qu´elle m´laisse la repeindre en or Dixit Assassamidas J´lui ramènerai des chocolat d´la Guerre Comme un Léonidas Elle me dirait "mais tu as tort.. ! " Grattant sur mes cordes vocales Écailles d´sirènes en guise de médiator
J´suis séquestré dans ma veine cave Du peu d´attention qu´la Terre entière m´prête Check : my heart recherche bon interprète
Et j´attends depuis des lustres que sa bouche m´endorme et m´ensorcelle Qu´elle croise mon air et transforme ce bordel en bol d´air
J´ai nettoyé Des heures, des heures perdu Les débris d´ verre de sablier Dans l´ désert des heures perdues Mais l´ désir des soeurs perdure... Ton ombre est un mirage...
J´ai remonté cent fois ta rue Comme la pendule qui l´était contre moi Des soupirs dans l´ombre à s´en souvenir Pour moi, des monstres noirs Ton armée trônait sur mes terres Mainte fois j´ai voyagé, ton joli timbre de voix collé sur mes lettres
Ma vie dépeint une croute, des longues blessures , des mômes déçus Embrumé par une douce mélodie glauque et nue Allongée sur mes mots Des fois tu m´croises saoulot Pleure , et tu m´noies dans l´salon Trace mon avenir au cutter Comme le patron d´une boîte en carton
À c´t´heure je sors ma feuille Et toi sûrement ton baume à lèvres Hélas ! Ma plume et ton absence font bon manège
J´étais là , son visage mieux qu´la boussole J´lui demande : "Mam´zelle par où c´est l´carrousel ?" Car "Vous êtes celle qui va m´éclabousser"
"C´est là ! " Glissa-t-elle Son regard coulissant des yeux de glycine Ses paupières se fanèrent T´façon pour elle même Dieu se suicide Elle s´engouffra dans la ruelle Des petits pas sur mon coeur xylophone Trois heures plus tard , encore une fois, j´avais l´asile au phone
En me rongeant les doigts j´ai pris le goût de l´amertume Et me souvins soudain d´une terre inconquise que j´effleurai suivant ses focettes Volais un peu de sa verdure Inquiet de mes traces et qui soulevant ses facettes Se claquèrent en cavale jusqu´à s´en assécher les pores , car sur toi j´ai pêché les sorts , privé de cette ascète
Et oui Déméter est morte dans le chant criant de tes plaies Empêché d´épeler d´emblée ce que tu aimais taire À cette terre argileuse , j´ajouterai que je ne suis sûr, non pas d´y avoir vu quelques pommes germer en son sein mais d´avoir signé ses fissures autour desquelles l´eau ne serpente et qui à l´horizon lointain ne font qu´un essaim de blessures Celles d´un succube éternel , qui à jamais me tente et dont les lèvres sanglotantes en un bref sermon me susurre : "Ô à Jamais" qui me ronge et qui me hante je te défie de prendre en vain mon âme cette frêle césure