Accueil  đŸ’ƒđŸŽ€ Paroles de chanson Française et Internationnales

 A   B   C   D   E   F   G   H   I   J   K   L   M   N   O   P   Q   R   S   T   U   V   W   X   Y   Z   0   1   2   3   4   5   6   7   8   9 
Artiste : Au Comptoir Des Histoires
Titre : Les Assoiffes
On se soucie guĂšre de sa santĂ© sauf s’il s’agit de se la souhaiter.
On sŽfout des guerres, des affamés, nous, on trinque pour les assoiffés.

Cette ciguĂ« qui nous ensorcĂšle, qui nous envoie au 7ᔉ ciel.
Ça fait depuis ce matin qu’on l’attend, comme on ne peut s’envoler sans ailes.
On va s’en boire une en passant.

C’est elle qui viendra susurrer, à nos soucis de nous laisser.
Pour un court sursis d’insouciance, succincte sieste de nos cinq sens.

Pour un court-circuit en un sens, comme un entracte teint la séance,
Juste pour se redonner confiance,
La vie en rose, ça s’arrose, ça valait bien le prix d’une cirrhose.

Ça commence souvent par un rouge, un blanc noyĂ© par un rosĂ©.

Et ça finit par un nez rouge et une soirée bien arrosée.
Le regard dans le vide, le verre vidé, sans guÚre de suites dans les idées,
Nos souvenirs sont effacés, nos espoirs semblent dépassés.
Et notre avenir, c’est du passĂ©.

C’était si bon, mais cependant, c’est sans compter le jour suivant.
En se levant au p’tit matin, quand la rĂ©alitĂ© survient.
Nous dire que ce jus si divin, n’a su extirper nos chagrins,
Ouais, s’il a pu les estomper, Ouais s’il a su les estomper,
Ce ne fut que l’instant d’une soirĂ©e.

Puis peu Ă  peu nous on perd pied, y a plus personne pour nous relever,
Personne pour nous aider pourtant, des potes, jÂŽen avais plein avant.
Peut-ĂȘtre qu’ils sont partis pisser, ou alors peut-ĂȘtre bien que j’en ai plus.
M’ont laissĂ© par terre sur le pavĂ©, ou peut-ĂȘtre bien que je n’en ai jamais eu.
De toute façon, je m’en souviens plus.
Ils m’avaient pourtant bien prĂ©venu, mais notre amitiĂ©, ouais, je l’ai bu.
On sŽfout des guerres, des affamés, nous, on trinque pour les assoiffés.

On sŽfout des guerres, des affamés, nous, on trinque pour les assoiffés.
On sŽfout des guerres, des affamés, nous, on trinque pour les assoiffés.