L´attendre à l´abri de ce monde en mouvement Dans la chaleur humide d´une enveloppe fragile À l´ombre d´une écorce de chair et de sang Dans les entrailles mûrit le fruit encore fébrile
Le plus doux des mélanges est de lin et de lune Déesse de l´amour Cybèle est de retour Pieds et poings fermés se meuvent au rythme des heures Un coup glisse et déforme la surface bien lisse Quand s´immiscent une voix une note une humeur Puis se confondent en corps pour que le lien se tisse Sensation étrange de ne faire qu´un ou bien une Le compte est à rebours Cybèle déjà s´entoure Harpes et violons annoncent l´heureux événement Les premiers éclairs dessinent le seul chemin Après l´eau de mer l´air tend ses bras lentement Lui donne enfin la lumière pour rejoindre les siens Tous les vents forts ont disparu avec la dune