Difficile d´en voir le bout ici passent les jours ici passent le gout. Sous l´écorce, rien. Je m´écorche les mains
à gratter en mon sein. La suite est un puit sans fond, triste désillusion dans laquelle je m´enfonce. Je m´accroche tant bien que mal à la raison merci mais sans façon.
Dépressifs anonymes ce bonheur qu´on se mime. Perdus entre les rires (lignes), le silence nous abime
Un sourire et puis s´en va ce rictus forcé qui vous abuse, je crois. je ne cache rien, faisant tout simplement ce qu´on attend de moi. c´est un rêve qui me brise
jamais de trêves, ma tristesse me fascine curieuse mise en abîme fallacieuse et nocive je nage vers un rivage qui sans cesse dérive.
Dépressifs anonymes ce bonheur qu´on se mime Perdus entre les rires (lignes), le silence nous abime.
Ce n´est pas un cri d´alarme, juste un tapis de non-dits Sur lequel je crache, sur lequel je vomis. Je sais bien que je craque, je hais ce que je suis si le bien être m´attrape c´est bien que je l´ai fui. j´en oublie tous les drames, j´en oublie mes amis.
Les questions qui me rongent ont pour unique réponse un silence de honte, un silence de honte, qui jamais ne se brise, jamais ne se démonte.
Dépressifs anonymes ce bonheur qu´on se mime Perdus entre les rires (lignes), le silence nous abime X2