SI j´ai jeté au hasard des morceaux de ma vie Sur des quais dans des gares sur des cargos de nuit Tant de vrais paradoxes De faux paradis
J´ai voulu oublier que rien ne s´oublie Rien ne s´oublie Rien ne s´oublie
Si j´ai laissé mon regard s´enfuir parfois la nuit Sur des peaux pleines d´égard remplies de poésie Aux sourires d’ivoire l´ivresse éblouie L´ombre d´un trottoir de Londres ou Paris Qui se fout de savoir tout ce que j´ai appris
Je n´ai vu que du feu mais aucun génie Je n´ai jamais oublié que rien ne s´oublie Rien ne s´oublie Rien ne s´oublie
Je recollerai les morceaux un jour j´inventerai
Je finirai par faire le tour et tirer un trait Me ranger c´est impossible Me poser c´est impensable J´avance même si rien ne s´oublie Rien ne s´oublie Rien ne s´oublie Rien ne s´oublie Rien ne s´oublie Mais tout se sublime Rien ne s´oublie Rien ne s´oublie