Si l´art ne vit que d´venin L´art déguise le malin J´ai pleins de sang sur les mains Les choses que je dépeint, j´en suis témoin
Je veux peindre la Rance Dessiner des cadavres, des potences Des cavaliers qu´ont prêtés allégeances Des moines éventrés dans leurs diligences Sur une toile en souffrance J´irais jeter vos apparences En dégradé d´bras, de tétons D´une teinte rouge colons
Que ma lune les touches Que Satan les crament Du vent de sa bouche Que l´absolu s‘approche De mon zéro tout refroidi !
Les tragiques Ne sont que tropisme cadavérique Fleurs de paradis
Roses cramoisis Sans vertu ni logiques
Que Satan me garde, et que promptement je dorme avec ses putains ! Despote, je n´ai qu´un quart de cœur pour un !
Je cours jusqu´au au soir Fourre tout espoir Sourire à la hache, hardis d´un ver Fils du massacre, tout stercoraire Pays du corps, pluie de sanglantes rixes Le ciel luit de beuglants crédits La torche de son œil enflamme son exil Qui sur le seuil d´un huis dissipait sa cervelle
Les tragiques Ne sont que tropisme cadavérique
Fleurs de paradis Rose cramoisie Jardinier du temps, ses mimiques Mimines de fer Et ses grandes dents Œuvrent de concert Pour ses piquants, whooo
J´éparpille la première rosée du matin endormi De sueurs De pisse De Calvados
Ne laissant aucunes traces Que des corps, et dégueulasses De femmes D´enfants De bambin aux intestins tout apparents
J´ai le don du sang Je vais les saigner à blanc Les pétards de l´horreur Que je plante dans leurs ventres Allument l´étendard de l´antre Pour que lumière se fane Et que tout explose dans un ras de marée d´organes !
Les tragiques Ne sont que tropisme cadavérique Fleurs de paradis Rose cramoisie Jardinier du temps, ses mimiques Mimines de fer Et ses grandes dents Œuvrent de concert Pour ses piquants, whooo
De leurs dents toutes cariées, aux gencives déchaussées Ils mâchent leurs doléances, au nombre de crevards déphasés Qui se branlent à nos portes, à leurs pailles embrasées A leurs grain tout pourris qui s´abreuvent, enlisés Dans la pire des terres, des pluies d´atrabile Qui inondent leurs champs, toujours plus infertiles Parcours du gros reptile, pour un œuf, pour sa bile Fendant l´air, les charognes tombent du ciel Fil de soie se crashent en éclats Fils de putes en émoi Crachent leurs postillons miels
Si l´art ne vit que d´venin L´art déguise le malin J´ai pleins de sang sur les mains Les choses que je dépeint, j´en suis témoin !
C´est l´miscellané Des sévices fêlés Que t´infligent l´armée Le zénith tamisé qui vient se refermer
Méchant pachyderme Lâche Maxi dose de sperme Sur Le corps divisé De ta Funeste moitié !
Plan séquences des plus obscènes Dans chaque foyer les mêmes scènes Destiné bourré, parasitaire ADN Pour engendrer la Géhenne
De feu, de fer, de haine ! Spectatrice sidéenne Trace une moue herculéenne Noire comme obsidienne… Noire comme obsidienne !
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah
Si l´art ne vit que d´venin L´art déguise le malin ! J´ai pleins de sang sur les mains Les choses que je dépeint, j´en suis témoin !