Le triangle n´est plus isocèle Entre toi, l´épine et la rose Si tu choisis l´épine au cœur Donne-moi l´parfum Ça me prend quelque chose
J´ai cette envie lancinante de toi et Royale fringale d´autre chose L´amour est un pouvoir sous-naturel Pour moi, même si je l´ose
Tu es le venin, le virus, le vaccin Le berceau du voyage et sa fin La main qui me pousse et me retient De la chute, la vitesse et le point
Tu es l´orage qui gronde à ma porte La seule question qui m´importe La seule réponse dont je me fous Car moi je peux vivre sans nous
Les vieilles dames comme moi savent Qu´elles n´ont besoin de personne Qu´elles n´ont besoin de personne
Sauf des autres Je maudis amoureusement les autres
Les années lassent hélas et laissent loin de nous Trop de sœurs et trop de frères Les années passent et placent
Ce doux vertige en nous Le vertige de perdre
J´ai avalé des couleuvres Dormi face contre terre J´ai lavé mon linge sale En jouant au solitaire Je suis toujours Remontée au front J´ai contribué à la guerre
J´ai éloigné les langues sales J´ai appris à me taire Et à chérir ceux qui sont
Le venin, le virus, le vaccin Le berceau du voyage et sa fin La main qui me pousse et me retient De la chute, la vitesse et le point
Ils sont l´orage qui gronde à ma porte La seule impasse qui m´importe Le seul chemin dont je me fous Car moi je ne sais qu´aller chez nous
Les vieilles dames comme moi savent Qu´elles n´ont besoin de personne Sauf des autres Des autres