On avait gravé notre banc comme le font les gens heureux, Avec un cœur et puis dedans, les initiales des amoureux. On ne peut rien n´y changer quand les amours s´en vont au vent,
Ne reste que les naufragés.
Et pourtant, et pourtant, J´aurais bien aimé te voir, Avant que s´en vienne le printemps, Tu sais, j´ai le mal des grands boulevards
Et pourtant, et pourtant, J´aurais bien voulu te dire, Qu´on a autant de bons moments, Que j´ai de peine à partir
Et pourtant, et pourtant, Il suffit de quelques secondes, Pour s´enfuir au bout du monde
Ce soir j´ai le vent dans le dos, Celui qu´attendent les gens peureux,
Lui qui fait siffler les bateaux, Et les rubans dans tes cheveux.
Puisque le monde s´en fou pas mal, De ce qu´on y fait dedans, C´est mon dernier tour de bocal.
Et pourtant, et pourtant, J´aurais bien aimé te voir, Avant que s´en vienne le printemps, Tu sais, j´ai le mal des grands boulevards
Et pourtant, et pourtant, J´aurais bien voulu te dire, Qu´on a autant de bons moments, Que j´ai de peine à partir
Et pourtant, et pourtant,
Il suffit de quelques secondes, Pour s´enfuir au bout du monde
Je garderais dans mes bagages, Tout ce qu´on s´est dit de mots d´amour. Ca leur fera voir du paysage, Et peut-être qu´un jour,
Ah là, au coin d´une avenue, On rira bien de nos vingt ans, On dira qu´on s´est perdu de vue,
Et pourtant, et pourtant, J´aurais bien aimé te voir, Avant que s´en vienne le printemps, Tu sais, j´ai le mal des grands boulevards
Et pourtant, et pourtant,
J´aurais bien voulu te dire, Qu´on a autant de bons moments, Que j´ai de peine à partir
Et pourtant, et pourtant, Il suffit de quelques secondes, Pour s´enfuir au bout du monde
J´aurais bien aimé te voir, Avant que s´en vienne le printemps, Tu sais, j´ai le mal des grands boulevards
Et pourtant, et pourtant, J´aurais bien voulu te dire, Qu´on a autant de bons moments, Que j´ai de peine à partir
Et pourtant, et pourtant,
Il suffit de quelques secondes, Pour s´enfuir au bout du monde