Que reste-t-il, de ta jeunesse tendre ? Montagne d´argile toute revêtue de cendres Que reste-t-il, de c´que tu nous avais donné ? Des ces contrées si fertiles où les villes ont poussé
Que reste-t-il, de notre bienveillance ? Qui m´a donc appris un jour à leur faire confiance ? Pourquoi les murs si haut font de l´ombre à nos arbres ? Doit-on poser les armes ou les prendre plutôt ?
Je te demande, que reste-t-il de toi ? Combien s´en sortiront quand tu ne seras plus là ? Que reste-t-il du monde ? Quelques miettes de nous Oh je te demande pardon, pardon à genoux Que reste-t-il ?
Que reste-t-il, comme chances de futur ? Si ces mots sonnent comme une lettre de rupture Les pluies stériles n´abreuveront plus nos cultures
Car les mômes immatures, laissent traces indélébiles Que reste-t-il, y´a plus rien à brûler Qui guérira ton corps tout abîmé ? Pour que les murs s´écroulent et que poussent les arbres Et que passent les hommes, que si le veulent les hommes
Je te demande, que reste-t-il de toi ? Combien s´en sortiront quand tu ne seras plus là ? Que reste-t-il du monde ? Quelques miettes de nous Oh je te demande pardon, pardon à genoux Que reste-t-il ? Que reste-t-il ? Que reste-t-il ?