Souvenir des brumes de novembre Le temps se tasse et grandit le silence J´ai chaud j´ai froid faut-il ce soir que je flanche J´ai vu de près le visage des anges
Un ange brun touché qui me fait choir Sur un ange étant venu là par hasard Et celui qui s´abat par dessus moi de tout son poids S´écroule comme on écoule l´espoir
Passent passent passent les semaines De cauchemars en chrysanthèmes Tremble encore l´horloge de Voltaire Nos cœurs défaits cœurs de poussière
Trois ombres grises qui hurlent à la haine Le dieu d´amour perdu ses fidèles Et moi qui n´ai jamais connu le ciel J´entends pleurer l’archange Gabriel Et la main qui vient d´un garçon de mon age Serait ce la main d´un prophète d´un mage Lorsqu´il me prend me tire de ce carnage
Je n´ai jamais revu son visage
Passent passent passent les semaines De cauchemars en chrysanthèmes Tremble encore l´horloge de Voltaire Nos cœurs défaits cœurs de poussière
Souvenir des brumes de novembre Le temps se tasse et grandit le silence J´ai chaud j´ai froid faut-il ce soir que je flanche J´ai vu de près le visage des anges