Sur la grande autoroute, il fait toujours nuit Les lumières de mes rêves, défilent au ralenti De vagues cauchemars se forment Les démons apparaissent Drapés en blanc fantômes
Les obsessions m´escortent Quinze motos sur la route
La nuit, la longue nuit Sur la grande autoroute je reprends le trajet Les platanes cachent mes doutes L´arbre devant la foret Accélérer vaudrait le plus sur des arrêts La police fait signe en flash répétés De freiner mes excès
Ne pas percer les secrets insensés La nuit, la longue nuit
Sur la grande autoroute il fait toujours nuit Et les yeux grands ouverts Je vois passer ma vie J´ai perdu les commandes La route se cabre et tangue Les deux pieds au plancher Toujours se réveiller Mon corps dans le fossé