C´est vrai, cet assassin m´obsède. C´est vrai, cet assassin me suit. Qu´il me suive où qu´il me précède, Il tue, je chante, je chante, il tue. De ses crimes abominables
Sur l´acier de son couteau nu, Je lis que son âme est malade Et qu´il pleure dans ses mains nues. C´est vrai, cet assassin m´obsède Quand, sur la pâleur de mes nuits, Il roule un chemin parallèle Sur le boulevard de Minuit. Comme un loup sur son territoire, Il m´encercle, je ne sais pourquoi, Et, dans le sang du désespoir, Il fait blondir le mimosa. C´est vrai, cet assassin m´obsède. Il m´appelle, il me poursuit. C´est vrai, cet assassin m´obsède. Il tue, je chante, je chante, il tue Et, sur le chemin parallèle Où il roule et où je le suis, Je chante et je déploie mes ailes.
Il tue, le mimosa fleurit. C´est vrai, cet assassin m´obsède