J´aime écrire des poèmes Aux jolies demoiselles Qui rêvent de doux mots d´amour, Moi je leur porte secours.
Dans mon balûchon de laine, Des rimes samaritaines S´attachent la nuit, comme le jour A faire rougir le pourtour
De leurs paumettes. Filles de dentelles, Vendeuses d´allumettes Au parfum de canelle. Je ne suis qu´un poète Et de ma fenêtre, Je ne peux voir la vie en prose.
Acceptez-vous, ma belle, Que ma plume nous promène? Venez, allons faire un tour, Je lance le compte à rebours.
Activez la manivelle, Et dans deux, trois, étincelles Nous nous envolerons pour L´Andalousie de vos courbes
Désuettes De fille en dentelles, Vendeuse d´allumettes Au parfum de canelle. Je ne suis qu´un poète Et de ma fenêtre, Je ne peux voir la vie en prose.
Ne trouvez-vous pas ça chouette, Ma petite fée Clochette, D´écrire des mots pour les sourds Et les rêveurs alentours.
Moi, qui suis souffleur de vers, Je cherche une partenaire, Ca n´est pas qu´un beau discours Pour effleurer le contour
De vos gambettes De fille en dentelles, Vendeuse d´allumettes Au parfum de canelle. Je ne suis qu´un poète Et de ma comète, Je ne peux voir la vie en prose.