[Abrazif] Triste constat, aujourd´hui j´estime la crise J´suis paré pour la bataille avec mon Bic le stick m´assiste Faux MC des rimes pas chers, un flow mourant : ce style m´attriste
Ces actrices qui parlent de rue et de mouvements se stigmatisent J´pique ma crise, plus rien d´bon depuis l´époque d´Nas, d´Illmatic J´fais du rap, pas du dirty, que toutes ces putes m´astiquent la trique Je m´invente pas de cicatrices, d´autres ont frôlé la psychiatrie Par des clichés qu´la zic abrite, pas des vies qu´la street a prise Avant d´avoir vu un billet t´avais si peu d´goûts pour les chiffres Aujourd´hui tu veux briller mais j´vois qu´ton crew courbe l´échine Me demande pas mon avis si t´aimes entendre que tu déchires Mon équipe eux bossent la rime pendant qu´ta gorge cumule les chibres
Depuis 2000 le rap décline, ces modes nous intoxiquent Allez remballe tes beatmakers, j´les changerai tous contre un Toxine Par vos fautes on est d´ceux qu´ils qualifient d´analphabètes Bastard Prod : voilà la miss [qu´les alphas pètent ?]
[Furax] Loin dans les débris d´ma cale craquée, des rimes, ma came Mon rap : des cris d´macaques, claqué des rites macabres Du sang, du sel, le poids du paquet, le crime m´accable Le bleu du ciel, le bois du parquet, le gris d´ma cave...
Y a des sons qui ouvrent les palaces du nord et y´a l´eau J´y rame car si j´ouvre le bal c´est d´une oreille à l´autre Cache-toi dans la soute, elle fait office de piste de dance J´crache pas dans la soupe, le fléau fils de... pisse dedans Avec les potes on a fait l´tour, drôle d´balade, trône, balafres Oh pourrais taffer l´double, rôde pas là. (rôde pas là) Zinc... t´as cru faire des classiques, qu´les JAG et putes plairaient Mais t´aimes pas la musique et la zik a jamais pu t´blairer Toi t´es cru pour les frères, pouf et Audi, strip...
Nous on s´sort les doigts du cul pour les faire, bouffer aux distribs Le chien lettré crèche dans l´chagrin mais cesse De chialer, Drake crève dans chacun d´mes 16
[Sendo] J´remonte à l´origine Et puisque les nouvelles ondes pourrissent les ondes FM Je puise des mots très sombres pour dire laissons les faire Les ombres escortent les phrases, "esclave" je l´ai écris jeune 13 ans, [l´escroc, les flammes ?], le rap c´est qu´des t-shirts Les insectes en crise pleurent, [le bal à ???] C´raisin sec en guise de cœur bat la chamade
Pitié cache la merde et gratte dans la litière Si tu aimes je crache la même mais l´grave dans l´amitié Contre la rime la mine vierge, pacifié la prose caille J´contamine la rivière, asphyxie la poiscaille La prose qu´arrive, laisse pas d´répits, MC respire Si il reste pire c´est pris, Bastard : d´la grosse praline Voix graves et basses crades, le sud de ??? Le gosse qu´aggripe grave, doigts gras sur le poska gris Et si les dents s´montrent, danse, mon armée hésite Et dans c´monstre j´récite dans c´monde amnésique
[10vers] C´est la grosse praline, sur trois pattes on vient vite péter l´cro-m´ Souviens-toi d´ça ou nique tes effets d´mode D´la prod, d´la rime, n´allez pas m´dire que l´rap meurt, j´ravive sa flamme Loin du game j´préfère rester c´foutu chien qui préfère mordre Calme : j´ai droit d´pas l´être, qu´on m´parle pas d´droits d´SACEM Lascar pour ceux qui l´veulent à l´heure où l´rap se dévergonde La poisse m´ammène, j´détèriore, nique le swagg sa mère Déter´ comme mes frères Bastard, soudés comme les doigts d´la main On gravite les échelons, fout l´bordel dans les boîtes crâniennes
Parlez pas d´chiffres à l´heure où l´buzz veut dire trafiquer les comptes J´livre une bataille sans relâche sur mes trois pattes mec L´industrie se doigte, chacun d´nous reste un électron libre Qu´ils battent la mesure ou freestyle à contre-temps Rien à foutre, après ça on verra qui sera la bête au front Amalgame sur amalgame, confondent Islam et contrebande Parlent de succès et d´buzz mais pour la revoir qu´ils se la mettent bien profond