La côte en haut de la ville Est avare en ombre l´été Ses lacets la rende indocile
Il faut une raison pour y aller Raison d´aller là Pour aller monter tout là-haut comme ça
Il y marche comme l´on vole L´air de ne pas y toucher Mais le moindre bruissement l´affole Le fait se re-décourager Revenir sur ses pas Et puis recommencer à re-quitter l´en bas
C´est que tout l´autour l´attise C´est ce que ses sens lui disent Que tout son latin se divise Aux volets bleus et entrouverts, au vélo vert À ce à quoi il renonce en faisant marche arrière
C´est tout l´art de la défaite Ça tient dans un demi-tour Tout l´art de la défaite est là Dans ce demi-tour sur soi
La pente en haut de la ville Est avare en ombre l´été Ses lacets la rende indocile Il faut une raison pour y aller Raison d´aller là Pour aller monter tout là-haut comme ça
Il en redescend comme on sort D´une nuit blanche et agitée Le moindre bruissement l´endort Le fait se remettre à rêver Revenir sur ses pas Et puis recommencer à regagner l´en bas
C´est que tout l´autour consumé Par les sens et l´été Son latin résumé à répéter tout bas « Voudrais-tu danser ? Voudrais-tu danser ? Voudrais-tu re-danser avec moi ou pas ? »
C´est tout l´art de la défaite Ça tient dans un demi-tour Tout l´art de la défaite est là Dans ce demi-tour sur soi