toits d´ardoise grise partout autour à perte de sentiments le temps s´éternise ici tout est toujours tout gris ou tout blanc la belle devise
qui la voit paraît-il peut voir son sang si on avait su on aurait fermé les yeux tout le temps
dommage dommage dommages aux corps innocents
banlieue Paris nouveau printemps tout qui grandit jusqu´au cri déchirant depuis les yeux fermés en solitude c´est chaque fois ce cri que j´entends c´est ton visage et tout le blanc c´est l´adage qui a pris son temps de ton sommeil où rien ne bouge sauf les vagues j´espère que tu m´entends
courage courage courage
aux corps innocents
des files de rameaux la route qui défile ce qu´on tombe de haut on s´arrache à la ville comment tourner le dos à la mer quand on vit sur une île de l´alcool et du vent retour au commencement avant que tout reprenne suspendons cet instant envolons notre peine au fond de l´océan
hommage hommage hommage aux corps innocents
ma douce déraison j´ai compris la leçon tout ne tient qu´à un fil le temps cet imbécile me pousse dans le dos rentrons à la maison glissons-nous sous les draps là je ne tiens qu´à toi oublions cet exil retrouvons l´inutile le plaisir d´échouer allons nous échouer là