Poussé parmi Yougoslaves, Sénégalais, ‘Toss, Maliens
Animaux de Tasmanie loin des immeubles Haussmanniens
Rien ne me stoppe dans ma frénésie

J’hésite à faire des gosses comme un Kennedy
Y’a que quand t’as des biftons que la chance n’est pas radine
Je fais parti de ces athées qui veulent aller au paradis
En manque de femelle, pensées alternatives
Si le ghetto a des bras, c’est pour les quenelles
Je sais que ma couleur m’avantage, il faut que j’emmène mes scars-la autre part
On laisse le bon travail aux blancs, les autres c’est le travail au noir
Big Baz, ma rage est ostensible
Mon tier-quar est comme le bout de mon gland : c’est une zone sensible
Mes soces me rappellent que j’suis pas un cas isolé
Toujours partager mon goûter, surtout que je l’avais volé

C’est la cité de la peur, tu vas danser la carioca
Les derniers seront les premiers, Mario Kart

C’est pour les obèses, les gourmets qui te brusquent au food
C’est pour les maigres à la gourmette qui descend jusqu’au coude
Coffee G, que des savateurs de poukis
Coffee G, que des amateurs de cookies

On peut te conseiller les bons bars
Tu me dis : « Quoi d’neuf ? » j’te réponds, tu m’dis : « Quoi d’beau ? » j’te réponds pas
Pas de tasses-pé en ces lieux
On reconnaît ceux qui bicravent pas : ils sont sapés en Celio

Cousin t’es tout pâle, tu flippes
Vécu réel comme les balles des flics
De Evry à Gonesse, ma vie c’est ma meuf
En gros, c’est une pute et j’veux pas que ma mère la connaisse
Le rap ramène plus de problèmes que de fans
Le rap fait sauter plus de repas qu’une femme
800 balles pour des projets gratos téléchargés 300 fois
J’continuerai pas sans foi
Arme blanche, une partie par testicule
Plume enrobée d’excréments, t’écris que des textes qui puent
Pitoyable rap çais-fran, le bizz a grise mine
Depuis le digital, on peut même plus jouer au frisbee

C’est pour les obèses, les gourmets qui te brusquent au food

C’est pour les maigres à la gourmette qui descend jusqu’au coude
Coffee G, que des savateurs de poukis
Coffee G, que des amateurs de cookies