Il est minuit, j´écoute ma ville qui dort Qui respire fort dans son sommeil si agité De grande cité Moi dans mon lit, j´entends la pluie dehors J´attends le sommeil
Comme on attend un vieil ami souvent en retard
Demain lundi, j´peux pas me lever trop tard La semaine est longue quand tu la pars du mauvais pied Trop fatigué, tu sais ce que c´est Tu t´lèves les yeux en croûte Pis les journées sont juste des grands bout de route entre les cafés
Mais heureusement qu´il y a la nuit quand la raison est endormie On sait jamais, tu peux gagner Tu peux rêver au parc Belmont, à un pique-nique près du Vermont A c´t´heure j´ai jamais peur de m´endormir Tous mes cauchemars passent à six heures, à la télévision
Minuit passé et les minutes s´écoulent On dit souvent qu´on peut être seul même dans une foule C´est un cliché Un lit carré, c´est grand à perte de vue, tout seul, tout nu Tu voudrais tant voir les draps blancs être noirs de monde
Où est tout le monde, où est passé la noce ? Ça fait longtemps que j´ai pas pris une vraie bonne brosse J´aime pus la bière Le vin est cher mais ça, c´est des excuses, la vraie raison C´pas la boisson, c´est pas le buveur, c´est le fun qui s´use
Mais heureusement qu´il y a la nuit quand la raison est endormie On sait jamais, tu peux gagner Tu peux rêver au parc Belmont, à un pique-nique près du Vermont A c´t´heure j´ai jamais peur de m´endormir Tous mes cauchemars passent à six heures, à la télévision
Ça prend des rêves, ça prend des fèves pour grimper Y´a pas de géant qui est assez grand pour les rêveurs Qui n´ont plus peur ! O.K. la nuit ! Chu prêt pour le sommeil La ville dort déjà mieux pis moé j´vas faire pareil
J´m´en vas rêver à poings fermés J´m´en vas rêver à poings fermés (Ad lib...)