[Georgio] J´me suis jamais vendu, j´aurais jamais à m´racheter, j´ai que d´la haine à cracher J´rappe, c´est réel, c´est plus que d´la 4K, c´est plus que d´la HD, il m´faut un million c´tte année
Tu sais, j´ai les rêves de ma mère dans un coin d´ma tête (ah ouais), alors, viens qu´on parle affaires J´suis prêt à aimer mais pas jusqu´au désamour de ma propre personne On fera pas tout c´qu´ils veulent pour n´importe quelle somme Cherche pas à savoir c´qu´il y a dans ma bouteille d´Evian Mes gars peuvent tous être très chiants Vrais, mélancoliques, parce qu´on vient d´la France à crédit Ouais, c´est full endettement, fou comme la lame d´un p´tit cachée dans son survêtement J´en ai marre des faits divers, des histoires de couteau Les bandes rivales qui s´ressemblent comme deux gouttes d´eau
Bercé par les sirènes des pompiers, j´me suis pas levé du bon pied En vrai, j´me suis pas levé tout court, à onze heures, dans mon lit, j´traînais Un pote m´appelle, j´réponds pas, j´ai peur de c´qu´il va m´proposer et j´culpabilise C´est vrai qu´en c´moment, j´suis pas très vif, pourtant j´suis autant dans mes pensées que dans la vraie vie, eh
[Georgio] Aujourd´hui, j´suis là et demain, j´suis ailleurs (ailleurs) La vie, c´est pas un film, j´côtoie pas les acteurs (nan, nan) J´veux pas rester sur un banc à stagner (j´veux pas rester, nan) J´irai toujours plus loin même en marchant à pied (ouais, ouais)
Aujourd´hui, j´suis là et demain, j´suis ailleurs (ailleurs) La vie, c´est pas un film, j´côtoie pas les acteurs (nan, nan, nan, nan) J´veux pas rester sur un banc à stagner (j´veux pas rester, nan) J´irai toujours plus loin même en marchant à pied (ouais, ouais)
[Bekar] La nuit dernière, j´ai fait un rêve, j´me suis vu gratter mes premières mesures J´écrivais l´soir, dehors, il caillait, RÀF, la solitude, c´est un lieu sûr Assis sur un escalier, frotter sa plume jusqu´à l´usure sur un cahier J´suis avec mes rêves comme tableau d´bord Ce soir, la lune est rouge comme dans Blood Born
Les vrais le savent, frapper fort jusqu´à faire cher-cra l´enceinte Tu t´entraves, j´ai même pas percé, parfois j´ai l´impression d´être un ancien Mais au fond, qu´est-ce que la musique ? Des souffrances sur une mélodie, j´ai pris des risques hallucinants J´aurais pu rester à l´usine, les deux mains dans l´ciment, victime des inégalités (et nique sa mère) J´aurais pu m´braquer sur moi-même comme un suicidaire Moi, j´connais bien la trahison, attendre que la colère passe et n´écouter qu´soi-même Mais au final, la rupture, c´est comme à chaque début d´couplet, le plus dur, c´est la première phase Mais qu´est-ce que j´t´aime, saleté d´rap, tu peux pas savoir, l´émotion sur la scène s´achète pas
J´étais loin d´être une pule-cra, j´pensais raconter une vie que personne calculerait J´la connais bien la galère, les fins d´mois où il t´reste qu´un sachet d´pâtes Et même si j´en ai pas l´air, tu peux m´croire, il s´cache quelqu´un sous cette cape, B.E
[Georgio] Aujourd´hui, j´suis là et demain, j´suis ailleurs (ailleurs) La vie, c´est pas un film, j´côtoie pas les acteurs (nan, nan) J´veux pas rester sur un banc à stagner (j´veux pas rester, nan) J´irai toujours plus loin même en marchant à pied (ouais, ouais) Aujourd´hui, j´suis là et demain, j´suis ailleurs (ailleurs)
La vie, c´est pas un film, j´côtoie pas les acteurs (nan, nan, nan, nan) J´veux pas rester sur un banc à stagner (j´veux pas rester, nan) J´irai toujours plus loin même en marchant à pied (ouais, ouais)