Une mauvaise nouvelle tombe en plein mois d´octobre J´regarde plus les étoiles, ciel n´est plus embelli (embelli) J´ai la santé qui flanche, j´irai pas chez l´docteur
Appelez jamais l´docteur, j´préfère vivre dans l´déni J´fais des mauvais rêves, les draps mouillés, à six du mat´, réveil en sursaut Elle démarre mal, cette foutue journée, il est temps qu´je taille pour me ressourcer À la maison, j´entends que des cris, les portes qui claquent, c´est pas des courants d´air J´ai pas grand chose mais j´ai tout à perdre, petit frère m´a dit : "Tu devrais l´écrire" Mais on partage pas ses malheurs, c´est comme les objets d´valeur Sinon, ça crée des conflits, ça finit toujours mal comme un bon film Jamais d´ma vie j´vais être à l´heure, le train va passer alors, mmh-mmh Qui t´a dit qu´j´voulais monter à bord ?
J´sais pas combien d´plumes j´ai laissé On m´disait : "P´tit, t´avanceras pas sans t´blesser" Tu sais, la réussite, ça part toujours d´un essai T´auras des éraflures, tous ceux qui croient pas, laisse-les
Allô, papa ? J´peux enfin leur dire qu´on y est J´me rappelle bien quand tu m´avais presque renié J´mets mes cauchemars et leurs valises sur l´palier (ouais) J´mets mes cauchemars et leurs valises sur l´palier (palier, palier, palier) Allô, papa ? Allô, papa ? Allô, papa ? Allô, papa ? Quand je t´appelle, est-ce que tu m´entends ?
Allô, papa ? Allô, papa ?
Minuit pile, devant ma feuille, des trucs à dire mais j´trouve pas les mots Pas loin des tours sans humanité où certains hommes sont des monuments Capuché, les yeux qui brillent, j´attends quelque chose, patiente au guichet Et j´marche seul dans les alentours, une racine au sol me fait trébucher Aucun visage, que des silhouettes, un corps-à-corps entre la vie et moi Y a aucune flamme sur mon allumette, y a aucune fleur sur mon amulette Aucun visage, que des silhouettes, un corps à corps entre la vie et moi J´marche vers un miroir aux alouettes, j´attends qu´une âme vienne me saluer
J´sais pas combien d´plumes j´ai laissé On m´disait : "P´tit, t´avanceras pas sans t´blesser" Tu sais, la réussite, ça part toujours d´un essai T´auras des éraflures, tous ceux qui croient pas, laisse-les
Allô, papa ? J´peux enfin leur dire qu´on y est J´me rappelle bien quand tu m´avais presque renié J´mets mes cauchemars et leurs valises sur l´palier (ouais) J´mets mes cauchemars et leurs valises sur l´palier (palier, palier, palier) Allô, papa ? Allô, papa ? Allô, papa ? Allô, papa ?
Quand je t´appelle, est-ce que tu m´entends ? Allô, papa ? Allô, papa ? Allô, papa ? Allô, papa ? Allô, papa ? Allô, papa ? Quand je t´appelle, est-ce que tu m´entends ? Allô, papa ? Allô, papa ?
Allô, papa ? J´peux enfin leur dire qu´on y est J´me rappelle bien quand tu m´avais presque renié J´mets mes cauchemars et leurs valises sur l´palier (ouais) J´mets mes cauchemars et leurs valises sur l´palier Allô, papa ? Allô, papa ? Allô, papa ? Allô, papa ? Quand je t´appelle, est-ce que tu m´entends ? Allô, papa ? Allô, papa ?