Les yeux tournés vers le monde Y’a mon squa dehors, il caille J’vois un petit en danger sur un quad Il angoisse d’ailleurs il cabre Il a pris la rue qui l’abrite
Une ville a brique rouges ou vie la crise Entre-les squattes, dollars et cam Il a connu l’amour intense venant d’une maman aimante Qui maintenant est morte Imagine, moment immonde Et à l’école, parmi les profs 2 en ricanent Eux ils savent pas comme il s’en tape de Henri IV Il est pas né dans un foyer d’syndicalistes Il est noyé, sa vie balise Un soir, il pleure, il met une balle au sein du calibre Un ange parle au petit, un gun sur la tempe : « Va l’ranger », par chance cette fois les 2 sont à crans Il est prêt à laché prise, au préalable L’enragé cri et pri Allah
Et puis un peu après alla marcher triste Pleurer à la mort de sa mère Il crée un lac qui plus que jamais brille quand là j’écris c’que j’ai à raconter Mais le ciel a prit des êtres qu’on adulaient Et ça depuis des années, faut l’accepter, l’assumer Sur le sol on parait posté Le ciel assomme, j’ai pas riposté Quelques années, quelques semaines qu’on a tuées Depuis tit-peu désarmé J’parle au Ciel un peu désormais J’demande « Est-ce qu’on va suer ? » Dans la rue, R, a par un postier (x2)
Les yeux tournés vers le monde Les yeux tournés vers le monde
Les yeux tournés vers le monde Les yeux tournés vers le monde
Les années passent, on avance seul, la rage au ventre Maman est fière, son marmot grandit Elle m’a dit « mon chérie, j’vois qu’tu mal aux gens, j’te le dis c’est pas notre genre » Mais j’étais pas qu’un ado tranquille Ma vie démarre en janvier, le 8 du mois l’enfant né Grandir à Madrid là ou j’me sentais pas étranger Depuis l’départ en danger Mais parle pas, on a galéré Mon papa en a bavé J’voyais pas mes parents flancher
Ils ont pris l’premier vol Car mon papa grogner fort Il a dit « prenez votre valise, on rentre à Lille », j’comprenais foy A 8 ans j’comprend mieux Faut l’temps et j’rentre après l’école Avant d’pleurer comme si j’me sentais renié boy Une année déscolarisé boy La j’suis sous pilon comme si j’étais stonarisé boy J’apprend un texte, seul a seul, y m’prend la te-tê J’suis sur le sol devant l’atelier
Allez allez allez fucked up J’ai vu maman fâchée Allez allez faut qu’je bosse
J’ai l’mental entaché Allez allez allez fucked up J’ai d’la cam en sachet Allez allez, j’ai du talent caché Allez allez allez fucked up J’ai vu maman fâchée Allez allez faut qu’je bosse J’ai l’mental entaché Allez allez allez fucked up J’ai d’la cam en sachet Allez allez, j’ai du talent caché