Jâai grandi Ă lâĂŠpoque des Tacchini, des rappeurs techniques Ă trois couplets Enfance parfumĂŠe au Martini,â arrière-goĂťtâ d´Picon ou d´Martinet Onâ a poussĂŠ dans le vacarme, visionâ floutĂŠe sous l´Arai
J´longeais des briques, maintenant, j´fais voler des AirâMax Jâaiâv´-esquiâlâCPE, jâai v´-esquiâla BAC Jârecroise lesâmĂŞmes tĂŞtes quâĂ la recrĂŠe Une douzaine de dĂŠceptions plus tard quand les dĂŠsillusions tâfont mĂŞme plus des cauchemars Pot dâĂŠchappement dĂŠbridĂŠ, eh, pour couvrir le bruit du JT Qu´essaye dâcourir après des gilets qui sâressemblent tous comme les pub Gilette Heureusement quâles annĂŠes 2000 ont inventĂŠ lâdivorce Le sourire de papa, han, jâavais plus dâchance dâvoir une licorne Se sentir capable, câest un dĂŠlire, ĂŠlevĂŠ par ma mère et Spiderman
Pour qui lâarrogance, câest un dĂŠlit Pour qui la confiance, c´est un dĂŠlire, eh, eh
Ăa sent la fumĂŠe, j´regarde le matin comme la dernière cigarette de mon paquet Ăa sent la fumĂŠe, j´ferme les yeux le noir m´aide Ă penser
De toute façon, on prÊfère la nuit On prÊfère nuit, on prÊfère la nuit On prÊfère nuit, on prÊfère la nuit On prÊfère nuit, on prÊfère la nuit On prÊfère nuit, on prÊfère la nuit
J´connais le manque, c´que c´est d´se priver, les jours oÚ y a qu´du beurre dans l´frigidaire J´fais des morceaux, ça m´fait sourire, ouais J´fais des morceaux, ça m´fait pas manger
Les dents d´mes potos d´dÊchaussent à cause du shit, ils appellent ça l´charme de la street T´façon, eux, ils prÊfèrent la nuit, le brouillard à cinq heures dans le centre-ville J´connais des gens, plaisir aux lèvres Misère sur l´pas d´la porte mais sourire honnête Nous, on est dans les temps pour devenir c´qu´on doit être On est montÊ au charbon fort pour faire c´qu´on doit faire
Ăa sent la fumĂŠe, j´regarde le matin comme la dernière cigarette de mon paquet Ăa sent la fumĂŠe, j´ferme les yeux le noir m´aide Ă penser
De toute façon, on prÊfère la nuit
On prÊfère nuit, on prÊfère la nuit On prÊfère nuit, on prÊfère la nuit On prÊfère nuit, on prÊfère la nuit On prÊfère nuit, on prÊfère la nuit