Là où j´ai grandi, c´est pas riche Bercé aux chants des crosses Tu connais, c´est l´Nord de Paris On avait pas un à se mettre dans les poches Tout a gagné, fin d´être en perte
J´peux pas rester assis à croiser les côtes Parce que chez nous, personne se les sert Même pour le canon, faut une paire de douilles On a grandi aux chants des sirènes, où monsieur l´agent jouait les méchants J´suis devenu une putain d´baleine, parmi les gros poissons j´ai sorti les dents On a joué avec les canons sciés, on a fumé la frappe de Zièche On en a oublié le ciel et pour les violets on en a sué
Le cœur est sombre, on vit la nuit (la nuit) Y a plus de mort que d´années (d´années) Pour les lovés, y a plus d´ami Chez nous, le frigo est haoui (haoui) Le cœur est sombre, on vit la nuit Y a plus de mort que d´années (d´années)
Pour les lovés, y a plus d´amis
Abîmés par nos bâtiments, faut le vivre pour le croire On fait plus dans les sentiments, je vois le vide dans le miroir Elle nous a tendu la mano, je lui frozen sur les doigts Moi c´est des madis, j´ai le bras long, j´suis monté sur le toit Ghettoïsé à vie, j´peux plus quitter la ville Et même après minuit, elle est dans ma te-tée Ghettoïsé à vie, j´peux plus quitter la ville Et même après minuit, elle est dans ma te-tée
Et les roses n´ont jamais poussé Une pluie de bol dans la té-ci On a bibi aux p´tits poussés
Des graines de beuh qu´on arrose avec le cousin Faut éviter les faux frères C´est plus facile à dire qu´à faire Y´a pas plus vrai que mon fer, les proches te souhaitent la prison ferme J´ai donné mon cœur, jamais des noms Les poucaves chez nous ça fait pas long feu Le silence ici on dit long, on laisse parler le feu ou le baveux Le guetteur est en trottinette, il a croisé la bac au tournant On peut doter la vie pour des miettes, ça rend la mort pour remplir le ventre
Le cœur est sombre, on vit la nuit (la nuit) Y a plus de mort que d´années (d´années) Pour les lovés, y a plus d´amis Chez nous, le frigo est haoui (haoui)
Le cœur est sombre, on vit la nuit Y a plus de mort que d´années Pour les lovés, y a plus d´amis
Abîmés par nos bâtiments, faut le vivre pour le croire On fait plus dans les sentiments, j´vois le vide dans l´miroir Elle nous a tendu la mano, du frozen sur les doigts Ma cité m´a dit j´ai l´bras long, j´suis monté sur le toit Ghettoïsé à vie, j´peux plus quitter la ville Et même après minuit, elle est dans ma te-tée Ghettoïsé à vie, j´peux plus quitter la ville Et même après minuit, elle est dans ma te-tée