The worlds close, cold and threatening They left me no way out, no door anywhere Just these big white walls and their majesty Dripping with anger and hostility They rise in the rigidity of the accuser
The steams of your stench hidden behind Your emanations contaminate my senses And enjoy what remains of my damaged soul Suspended over the fascinating space under my feet Waiting for the time I fall
My throat hurts as I scream with all my guts but no sound goes out I feel my veins beat on my temples and their rhythm resounds in my head The spotless white of the walls blinds me And crosses my eyelids
Time has come to see the end Time has come to tame the whispers beyond the walls
The question´s why the consolation The question´s why divine redemption My acts cannot be forgiven, Forgotten with neuroleptics absolution
These relentless images in my head Of a magnificent and so familiar red This silence I like rocks my grief in these last years No word, no shout, just the silence I´d like to meet the child I was, tell him "I´m sorry for your loss"
Traduction
Juin et le Solstice Laconique
Les mondes se referment, froids et menaçants Ils ne me laissent pas d´issue, aucune porte, Juste ces grands murs blanc et leur splendeur ruisselants de colère et d´hostilité.
Ils s´élèvent dans la raideur de l´accusateur.
Tes émanations contaminent mes sens, Et profitent de ce qu´il reste de mon âme endommagée. Suspendu au-dessus de ce fascinant espace sous mes pieds, Attendant le moment où je tombe.
Ma gorge me fait mal car je crie de toutes mes forces, mais aucun son ne vient, Je sens mes veines battre contre mes tempes et leur rythme résonne dans ma tête, Le blanc parfait des murs m´aveugle, Et traverse mes paupières.
Le temps est venu de voir la fin, Le temps est venu d´apprivoiser les murmures derrière les murs.
La question est pourquoi la consolation ? La question est pourquoi la rédemption divine ? Mes actes ne peuvent pas être pardonnés ni oubliés avec une absolution de neuroleptiques...
Ces continuelles images dans ma tête, D´un magnifique rouge si familier, Ce silence que j´aime berce ma peine de ces dernières années. Aucun mot, aucun cri, juste le silence. Je voudrais rencontrer l´enfant que j´étais, et lui dire "Je suis désolé pour ta perte."