N´écris pas, Je suis triste et je voudrais m´éteindre, Les beaux étés, sans toi, c´est l´amour sans flambeau. J´ai refermé mes bras qui ne peuvent t´atteindre,
Et frapper à mon cur, c´est frapper au tombeau.
N´écris pas, N´apprenons qu´à mourir à nous-mêmes, Ne demande qu´à Dieu, qu´à toi si je t´aimais. Au fond de ton silence, écouter que tu m´aimes, C´est entendre le ciel sans y monter jamais.
N´écris pas, Je te crains, j´ai peur de ma mémoire, Elle a gardé ta voix qui m´appelle souvent. Ne montre pas l´eau vive à qui ne peut la boire, Une chère écriture est un portrait vivant.
N´écris pas ces deux mots que je n´ose plus lire. Il semble que ta voix les répand sur mon cur,
Que je les vois briller à travers ton sourire, Il semble qu´un baiser les empreint sur mon cur.
N´écris pas.
N´écris pas, N´apprenons qu´à mourir à nous-mêmes, Ne demande qu´à Dieu, qu´à toi si je t´aimais, Au fond de ton silence, écouter que tu m´aimes, C´est entendre le ciel sans y monter jamais.