💃🎤 Paroles de chanson Française et Internationnales 🎤💃

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Artiste : Benjamin Biolay
Titre : Ma route
J´ai parcouru le monde, j´ai traversé la France
De fond en comble, chaque station essence
J´ai traversé la vie comme une ambulance
Jamais trop en retard, jamais trop en avance

J´ai parcouru le globe sans la moindre carte
Dans la cour de l´école, j´ai lâché quelques tartes
À présent, c´est l´automne et plus rien ne m´étonne
Elle ne m´a pas mené seulement jusqu´à Rome

Ma route, ma route
Ma route

J´ai passé les frontières style derviche tourneur
Contrebandier naguère, demande à ta sœur
J´ai passé les checkpoints tel un épouvantail
En frappant à ta porte, je mentais sur les détails

J´ai traversé l´Europe jusqu´à plus jamais soif

Enfant de mon époque, sans passions et sans taf
À présent, c´est l´hiver et plus rien ne m´étonne
Ni pleurer des rivières ni les débris de carbone

Je roule dans la nuit noire
Je tourne jusqu´à trop tard
Je roule jusqu´à l´aube
Jusqu´au bout de la nuit fauve
De la nuit fauve

J´ai traversé la France, j´ai parcouru le monde
J´ai connu bien des transes, j´ai fleuri quelques tombes
Je voulais qu´on m´arrête et non pas qu´on me sonde
Je voulais te paraître le meilleur du monde

Je regardais la mer comme un vieillard mourant
Mais je levais mon verre à tous les éléments
Le nez planté au ciel et même au firmament
Mais la route m´appelle, je suis son vieil amant

Je roule dans la nuit noire
Je tourne jusqu´à trop tard
Je roule jusqu´à l´aube
Jusqu´au bout de la nuit fauve
De la nuit fauve

J´ai parcouru les villes, j´ai traversé le globe
Jamais le moins civil, pas toujours le cul sobre
Je rêvais de presqu´île dans la cour de l´immeuble
Lassé d´être immobile et de faire partie des meubles

J´ai traversé le siècle tel l´enfant d´un autre
Jamais le plus sélect, pas avare de mes fautes
Hier c´est le printemps, demain c´est le tombeau
Bien heureux ceux qui croient que leur survivent les mots

J´ai survolé l´azur, j´ai survolé les mers
Contrebandier c´est sûr, vas-y, demande à ta mère
En regardant l´océan comme un vieillard mourant
Mais je levais mon verre à tous les éléments

La route, la route
Mmh-mmh-mmh-mmh-mmh-mmh-mmh
La route, la route
Mmh-mmh-mmh-mmh-mmh
La route, la route